Mon plus grand enseignement me vient du plus profond de mon âme

La vie me parle en son langage

Codé, dénudé, imagé, coloré de mille sensations

La vie me révèle, me façonne, me rappelle à qui je suis dans toute mes dimensions

Danser m’élargit, me dilate, me dépose dans le lit de la rivière de l’énergie

Et me rend à son mouvement incessant

Danser, c’est peindre avec les notes de son sang,

C’est sculpter depuis sa propre terre,

C’est aimer l’espace avec sa chair,

C’est écrire l’inénarrable,

C’est se réinventer à chaque instant

Danser c’est se laisser aimer par le vent

Inspiré par le souffle

Porté par les courants

Traversé par l’indicible de part en part

Jusqu’à retrouver sa lumière

Danser c’est se laisser mourir dans l’instant

Pour se blottir vivant dans les bras de l’éternité

Et faire l’Amour avec le présent

Danser… c’est bien plus que rêver avec son corps

propositions que l’on peut pêcher et cultiver : graines d’idées, rituels,
pratiques qui changent la vie. Tu n’apportes pas ta boîte à outils comme dans
un cours, ce serait plutôt une école de vie : expérimenter, cultiver,
cultiver toujours…dans tes pratiques, j’ai compris que mon chemin passait par
la discipline dans l’attention que je porte à moi et les pratiques m’aident.
Se retirer à soi sans cesse.

Semeuse de graines de vie, qui veut récolte, virevolte, s’en empare et les cultive.
Elle appelle la terre pour faire entendre le tambour du cœur.
Elle donne le chemin de la danse invitant à entrer dans le chemin de la vie.

Ecole de vie où la porte de la créativité s’ouvre. Tu invites à se dire,
à exprimer, à raconter l’étincelle qui illumine.

De ses pieds, elle laisse venir l’inattendu.
De ses mots, elle ouvre des inspirations sonores, un espace intérieur.

Elle fait écouter l’espace intérieur là où mon être vibre, s’exprime, où les
mots prennent sens dans mes maux.

Accompagnatrice du voyage, elle souffle de ses ailes la direction.
Elle attise les braises des foyers intérieurs faisant mugir les colères.
Elle sollicite la terre pour ouvrir aux démangeaisons intérieures.
Le corps se chante dans les émotions.

Moi qui ne connais que la danse de mon corps, dans mes ressentis, j’apprécie
que tu encourages le regard intérieur, attendant que le corps se délie pour
trouver sa place, son expression, sa place dans le groupe. Grâce à ta patience,
la danse intérieure a trouvé son support : danser.
Tu emmènes dans des contrées peu visitées où mes sensations me ramènent à
mon histoire, à mes émotions. Ca couine, ça grince, ça se dérouille dans le
corps, emportée dans des images d’ici et d’ailleurs, d’autres lieux, d’autres
temps. Mon corps se dénoue, ça résiste, je me délie, je me chante dans la
danse. Dans cet espace, je m’écris dans mes pas.
C’est parti pour un grand voyage où les ponts se tissent, où le chant de
mon corps trouve l’écho de mon être, où je résonne avec les autres, où je
vibre dans mes recoins intérieurs, où je lâche ! enfin…
Dans cet espace où ta présence permet de vivre cette danse, de vivre tout
simplement et de se sentir exister.
Alors Véro, toi la femme qui fait danser les âmes, merci de tout cœur.

Quand je parle d’elle en tant que prêtresse, c’est qu’elle semble connaître
les états modifiés de conscience : ce qui se passe au plus fort des rituels de transe.
C’est elle qui fait monter la pression avec son matériel de disk jockey,
recyclé en diffuseur de musiques new age, world music
et tout ce qu’il fait pour passer insensiblement d’un rythme à l’autre,
du plus calme (détente absolue) au plus intense en une matinée.
On perd la notion du temps. La musique suffit à créer le voyage.
La danse est totalement libre. Chacun à sa façon , mais en conscience des autres.
Tout finit par se synchroniser. Sans contraintes.
Véronique ne fait que lancer des paroles suggestives, des invitations…
Elle connaît sacrément bien son métier. Et ses stages sont pleins… »

Il y a quelque chose de l’ordre du déjà là
quand ta parole arrive à moi, porteuse de vie et de ressentis.
Je reçois sa vibration,
et le monde qu’elle transporte en elle.
Par elle mon corps est éveillé, écouté
j’ai la sensation que je n’ai pas à chercher,
que c’est à peine un trésor caché.
Juste accorder mon attention
et la mettre en présence de ce qui est là,
dans ce que me dit simplement ta voix.

Au fur et à mesure de l’inspire et de l’expire,
les parois de mon ventre s’étirent.
Un mouvement ininterrompu se fait jour,
se déploie soudain en conscience.
La porte du sentir est en train de s’ouvrir dans mon corps.
Dans le même temps, ressenti du poids de mon corps,
de son épaisseur et de sa densité.
Une attraction universelle me relie à la terre, notre terre.
Les tensions de mon corps lâchent, s’apaisent, les unes après les autres.
Muscles au repos.
J’ai l’impression de creuser mon empreinte dans la Terre.
Le mouvement bat toujours.

D’autres mots encore me parviennent
qui s’éparpillent en moi
qui coulent à travers moi.
Et le cœur de la terre soudain résonne avec le mien.
Flux et reflux de cette respiration des profondeurs.
Synchronisation.

A chaque inspire, je vais chercher, j’aspire.
A chaque expire, je sens
au niveau de mon pubis et de mon bassin une densité qui croit.
Le mouvement à l’intérieur s’épaissit,
se diffuse en cercle,
et je le sens qui monte en spirale,
comme des vagues d’énergie répétées le long de mon axe.
Peu à peu cela prend son ampleur, jusqu’à s’élever vers le ciel.
Ma tête se meut en cercle et semble porter par le haut.

Mon corps est prêt à se laisser danser,
à se laisser mouvoir par l’énergie réveillée de la source.
Il y a quelque chose en moi qui m’accompagne, me nourrit
et que je peux observer, regarder.
A ce moment là, tandis que j’entends ton invitation à se lever,
le chemin en moi tout seul se dessine et se crée.

J’ai passé quatre jours à explorer et à découvrir ce mouvement intérieur
qui vis sa propre vie.
Dès le premier soir, quelque chose se mouvait en moi, une respiration
corporelle qui me faisait sentir ma peau vivante.
Le deuxième soir, je sentais mon ventre prendre vie. Allongée, pour la
première fois, je sentais des flux d’énergie danser à l’intérieur de moi
comme des filaments incroyablement légers et fluides.
Depuis cette danse est là, qui se poursuit au dedans et en dehors de moi.
Et parfois, tandis que je dors, je suis réveillée par mes bras, mes mains,
mes jambes déployés, dansés par le mouvement continu de mon être, qui se
répand, comme une eau qui coule dans l’espace de ma nuit.
Yeux entrouverts, surprise dans mon sommeil, je me sais habitée.

Peut être ce fameux « lâcher prise » que bien des gens ordonnent
dans l’incontournable  « il faut lâcher » ! Pour moi ces
2 mots ne peuvent pas aller ensemble tant ils sont antinomiques …
Je garderai comme quelque chose de décisif dans mon chemin « dans et
vers ma vie », cette première expérience de mes mains qui dansent,
de mes bras qui les suivent, puis de tout mon corps qui s y trouve entraîné,
tout cela sans que ma tête n’y soit plus impliquée que par un regard
distant et bienveillant sur moi même.
Je crois, le même regard que tu as tenté de nous communiquer par les mots,
mais surtout au delà des mots, par l’incarnation profonde et déterminée de ton attitude.
Je me sens maintenant clairement investie dans ce combat aussi puissant que doux,
reliée,  active et au service de cette « belle armée des guerrières de lumière »…
Cela prend aujourd’hui un sens nouvellement bien réel, et dans la force de
la confiance, même si je ne sais pas exactement comment cela se mettra en
place… jour après jour … expression de suites de présents qui tissent le
chemin du passé au futur !
Je me remercie et me félicite de ma ténacité à chercher les outils aidants pour ma quête
Je te remercie encore de tout cœur !»

• la bonne distance avec les participants
• beaucoup de présence, dans un rôle défini, à part, ni copine, ni guru….
• tu ne te prends pas trop au sérieux, tout en étant très sérieuse
• la souveraineté, maîtrise de ce qui se passe, sécurisant et autorisant, incitant
  le sentiment (et la preuve) qu’on peut se  lâcher, car tu sauras le gérer
  – canaliser, encourager…
• la bonne dose de laisser faire, venir et de pousser un peu
• la souveraineté de laisser venir, de suivre le mouvement du groupe, de
  ne pas rester sur un programme prédéterminé
• respect mutuel vécu, pas seulement stipulé
• sentir que tu vis ce que tu dis, humble
• l’espace pour la spiritualité, la profondeur, sans pompe, sans ridicule;
• l’espace pour des rituels
• et aussi pour le rire, la légèreté – tout est là, tout est possible, un moment pour tout, dédramatiser
• beaucoup d’intuition, d’expérience et de subtilité

Mon mot clé sera : bienveillance !

veroniquepiochdanse@gmail.com
Secrétariat : 06 05 18 55 36